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Description


Développement : 240 mètres
Dénivellation : - 101 mètres
Commune : Rurey


        Le gouffre du Franc comporte deux axes principaux de fissuration. Perpendiculaires, ils sont orientés Nord-Ouest - Sud-Est pour le premier, et Nord-Est - Sud-Ouest pour le second.

        La première verticale est un puits de 13 mètres en éteignoir d'un diamètre de 80 cm à l'entrée et de 1 m 50 à sa base. Il débouche sur un petit méandre actif qui est probablement en lien avec la petite perte du Franc (située de l'autre côté de la route où l'on stationne les voitures. Cf. l'inventaire des cavités du Sud-Ouest du plateau de Montrond, un peu plus loin dans cet ouvrage).

        L'accès à l'amont de ce méandre est rendu difficile par quelques lames d'érosion et sa faible largeur. Après quelques mètres, la hauteur se réduit et la progression doit alors se faire à quatre pattes. La première partie est entrecoupée de 3 ressauts (dont un de plus d'un mètre) et de quelques bassins peu profonds. Suite à 30 mètres d'une progression relativement aisée, on atteint une étroiture pouvant être shuntée par un passage supérieur. Celle ci barre l'accès à une salle circulaire de 5 mètres de diamètre, occupée à sa base par un petit bassin. Une corde en place permet d'escalader cette salle de 9 mètres de hauteur. On accède ainsi, au terminus de ce réseau, constitué d'une galerie en interstrate, pénétrable sur quelques mètres. Le tout s'achève sur deux boyaux étroits proches de la surface.

        L'aval débute par un ressaut de 5 mètres. Sur la gauche, s'ouvre un boyau de 5 mètres, donnant accès au grand puits. A l'origine très étroit, ce passage à été désobstrué pour y faciliter la progression.

        A son embouchure, ce puits a des dimensions modestes (2 m par 1 m), mais très vite, il prend des proportions importantes (15 mètres par 2 à sa base). A -9, un réseau parallèle débute par un plancher stalagmitique. Il donne accès, après étroiture, à un petit ressaut de 2 mètres impénétrable où une partie de l'écoulement principal se perd. C'est à partir de ce niveau que le puits prend des dimensions respectables. C'est une verticale magnifique, qui s'est développée au profit d'une diaclase et dont les parois sont très corrodées.

        A la base de ce P 60, se présentent deux puits parallèles. L'un est le prolongement direct du grand puits mais se termine, après 8 mètres, par un pincement et un départ impénétrable. Le deuxième puits, d'une hauteur de 18 mètres, débouche sur un méandre bas dont l'amont est impénétrable. L'aval, boueux, devient siphonnant après une vingtaine de mètres et marque le point bas de cette cavité : -101 mètres.
        Il est d'ailleurs intéressant de remarquer que cette cote de -101 m est environ 5 mètres au dessus du niveau de la Loue.


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