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Description
Développement : 1020 mètres
Dénivellation : - 128 mètres
Commune : Montrond-le-Château
Le gouffre du Brizon est une perte active qui s'ouvre à l'orée d'un bois. Un ruisseau temporaire s'y précipite lorsque la perte située plus en amont n'arrive plus à en absorber le débit.
Une première verticale de 4 mètres est suivie d'un second puits très corrodé, profond de 28 mètres dont le fond constituait le terminus de l'ancien réseau. C'est une magnifique verticale qui ressemble beaucoup au puits des Cannelures du Gouffre de la Belle Louise. Une lame d'érosion percée en son milieu, sépare ce puits dans sa partie inférieure. A cet endroit des cheminées remontantes peuvent y être observées.
Le nouveau réseau débute par un boyau qui a été désobstrué sur une dizaine de mètres de longueur à la cote - 12 mètres. Une vire facile à équiper nous aide à y prendre pied. Dans cette petite galerie une arrivée d'eau temporaire, nous conduit au sommet d'un superbe puits circulaire de 25 mètres de hauteur pour 4 mètres de diamètre, qui s'évase dans sa partie inférieure.
Un puits de 33 mètres très fractionné mais spacieux, lui fait suite. Il se situe sur un axe de fracture important. Il se divise en deux dans sa seconde partie.
A sa base deux nouvelles arrivées d'eau viennent grossir le ruisseau. L'une d'entre elle polluée, permet d'entrevoir le départ d'un méandre remontant.
Deux ressauts de 3 mètres prolongent "le grand puits". Un passage resserré nous offre alors deux possibilités :
- Un puits de 19 mètres à la base duquel se perd provisoirement l'actif.
- Une "lucarne" qui nous conduit à une succession de ressauts : R 2 m, R 4 m et P 12 m. A la base de cette dernière verticale, on peut y retrouver l'actif abandonné plus haut.
La suite de la cavité se trouve cinq mètres plus haut. Il convient d'emprunter un passage désobstrué, qui nous amène à une dernière série de ressauts : R 3m , P 5 mètres et P de 6 mètres. A son sommet nous retrouvons l'actif.
A la base du puits de 6 mètres, une nouvelle galerie ainsi qu'un autre ruisseau nous amène à l'entrée d'un méandre.
Partie avale : Le méandre de L'Espoir débute par une série de voûtes basses aquatiques et de petits bassins pour lesquels le port d'une pontonnière est recommandé. Ensuite, la galerie devient plus vaste sur une centaine de mètres. Le passage d'une "baïonnette" nous annonce le méandre Tout Ankh Amon. C'est une galerie haute, en forme de trou de serrure et d'un parcours très pénible. Une cheminée vient l'interrompre très momentanément. La progression reprend alors dans les mêmes conditions sur plus de deux cents mètres. Plusieurs affluents finissent par rendre le méandre plus confortable. Sa jonction avec un autre méandre, fait naître la galerie des quatre mousquetaires. La progression se fait alors de front, pratiquement debout. Son parcours est agrémenté par l'arrivée de nouveaux affluents
La roche très corrodée, l'absence de dépôt d'argile sur les parois, les brindilles au plafond attestent d'une circulation d'eau très active et violente. Un magnifique siphon, situé à près de neuf cents mètres de la base des puits termine provisoirement cette galerie. Il n'attend qu'un plongeur courageux accompagné de ses très valeureux sherpas.
